Thursday, March 26, 2009

Sarkozy: Malgré la crise, assure "avoir la banane"

drawing by marguerita
Yes,I have the banana!!!!!If reality turns out worse than expected, it would be best if the world’s leading countries were still talking and could agree to do something about it.

Malgré la crise, Nicolas Sarkozy assure "avoir la banane" et a exhorté mercredi les députés UMP à soutenir sa politique, qui "paiera" en 2012 car, à ses yeux, "on ne perd que quand on est faible".

"Je me fais taper dessus mais j'ai la banane. C'est dur pour moi aussi mais en même temps, je rêvais d'être président de la République et je le suis, donc ça va...", a lancé le chef de l'Etat qui recevait, au lendemain de son discours de Saint-Quentin (Aisne), les députés UMP pour un cocktail à l'Elysée.

"Je comprends que c'est très dur pour vous, mais la crise nous rend notre liberté car on ne réfléchissait plus avant. La crise nous donne la possibilité de renouveler notre corpus idéologique", a-t-il ajouté, selon des témoins, lors d'un exercice de questions-réponses dans la salle des fêtes.

"La période est formidable pour nous parce qu'on se tourne vers nous, les politiques. Les gens nous seront reconnaissants de tenir le cap. Pas une seule réforme ne nous apporte pas d'emmerdes. On a besoin de vous et ça paiera", sous-entendu en 2012, a-t-il poursuivi.

Faisant une nouvelle fois la comparaison avec son prédécesseur Jacques Chirac, M. Sarkozy a estimé "qu'on perd quand on est faible" et qu'en "1995, les électeurs nous ont lâchés" après "l'échec du gouvernement Juppé sur l'assurance-maladie".

Il s'est targué d'avoir à l'inverse, avec François Fillon, "rétabli l'image de la France" en agissant sur ses "trois handicaps: les 35 heures, les grèves et la fiscalité".

Au risque de déclencher une nouvelle polémique avec les syndicats, le chef de l'Etat a affirmé que "quand il y a une grève comme celle du 19 mars, le pays n'est plus paralysé".

Et de prévenir sa majorité qu'il était hors de question pour lui de bouger sur le bouclier fiscal: "sur la fiscalité, sur le bouclier, prenez-moi bien en photo ! Ma capacité à reculer n'est pas d'un millimètre (...) Si on supprime le bouclier, à l'arrivée, on tape sur les classes moyennes".

Il a d'ailleurs vertement tancé le président UMP de la commission des Affaires sociales, Pierre Méhaignerie -absent- qui avait réclamé une contribution exceptionnelle sur les plus hauts revenus.

"Je respecte tous mes amis mais faire ça la veille d'une grève, c'est assez irresponsable", a-t-il dit avant de lancer: "ne tombez pas dans le piège de la social-démocratie (...) on sera jugé sur l'emploi et l'arrêt des délocalisations".

"Réservé" sur une TVA sociale, M. Sarkozy s'est dit "attaché à ce qu'on taxe les importations des pays qui ne respectent pas les critères sociaux et environnementaux".

Sur la question sensible des rémunérations des dirigeants, il a, à son tour, prévenu que "si le Medef n'y va pas, on ira par la loi", taclant au passage la patronne des patrons.

"Je ne peux pas accepter que Laurence Parisot dise qu'elle n'a pas le désir d'évoquer le partage des profits", a-t-il lâché avant d'ajouter: "on ne peut pas faire boire un âne qui n'a pas soif".

France 24 | Malgré la crise, Sarkozy assure "avoir la banane" | France 24

1 comment:

Raul e Joel Carvalho said...

Voir le blog et l'a trouvé très intéressant ... Parabens

Je vous demande pourrait mettre le lien sur mon blog sur votre site: http://do-nariz-a-boca.blogspot.com/

Mai être?

Lorsque vous envoyez un mail à demander ici: pirusas.carvalho @ hotmail.com

Abraços
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